Venise n’est pas en Italie

On n’est pas sérieux quand on a 17 ans… et à 15 ans encore moins ! On ressent tout puissance 100 ou 1000, et quand on tombe amoureux, c’est à la fois un délice et un supplice… Surtout si la fille qu’on aime est belle, musicienne et fille de chef d’orchestre, et que votre famille à vous est… disons… un peu spéciale.

Sur ce thème original, Ivan Calbérac a écrit un roman autobiographique dont est tiré cette pièce, qui triomphe, à juste titre, au festival d’Avignon (au Théâtre des Béliers).

Le jeune Emile est un vrai romantique, prêt à tout pour un sourire de sa belle, prêt surtout à affronter le ridicule dont on a tant peur à cet âge…  On a du mal à se dire qu’il s’agit bien d’un “seul en scène” tant Thomas Solivérès est virtuose dans l’art de passer d’un rôle à l’autre, sans même avoir besoin de changer de costume. Le spectateur est entraîné dans ce road-trip familial palpitant, pas besoin de décors non plus pour voir les paysages traversés, pour imaginer le cadre de cette comédie romantique où l’humour le dispute à l’émotion.

Qu’on ait 15 ou 75 ans, on ne pourra qu’être charmé par cette pièce qui va partir en tournée de janvier à mars 2018 et sera peut-être redonnée à Paris au théâtre des Béliers parisiens. Alors ne ratez pas le passage de la caravane de l’Amour !

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